Sunday 18 May 2008

someone tried to sell me a ticket to my own show

revu Death Proof il y a une heure. Hier j'étais d'humeur un peu vorticiste ; en sortant du bar après le lever du jour j'ai pris un verre et une bouteille dans mes poches pour les briser dans la rue : ça ne fait pas autant de bien que ça en a l'air ; j'ai aussi balancé une grosse bouteille laissée sur le pas d'une porte par un lush et Gogo m'enviait beaucoup alors je lui en ai trouvé une autre -- c'est un peu jeu vidéo de chercher des bouteilles vides de cette façon. On a fini par franchir le pont vers l'Outremeuse pour prendre une bière et j'ai essayé de faire comprendre à un drunk, en insistant beaucoup, que Kylie Minogue est morte, mais il s'en foutait. Il nous a suivi jusqu'en bas de chez nous mais s'est éloigné dans la Batte avec Gogo qui voulait de la

Death Proof, donc, tous ces côtés midinette c'est excellent : we went to the movies and I let him hold my hand, pour faire dire ça à une nana qui a la gueule de bois et qui boit de la vodka red bull en pleine journée faut être fort, autant que pour l'éternument contrarié de Stuntman Mike. Est-ce qu'on n'apprend pas brutalement que tout a une fin ? dans le Club, dans Saturday Night Fever, dans Superbad etc., la Maman et la Putain. Y a aussi ce regard plein d'amour d'Abernathy qui passe de la crainte à la fascination pour Zoé au début de la séquence de ship's mast, les larmes de Kim et tout ça. et le dialogue du carnet qui provoque v ferlito au lap dance... le film s'apesantit constamment : c'est ce qui le rend si fascinant et agréable à regarder ; je m'aperçois que c'est la spécialité de Q, son génie qui consiste à jouer aussi finement de dialogues lourds comme celui du carnet (quand Stuntman Mike explique qu'il a un actual book et que Butterfly va rentrer dedans sous chicken shit) ou à peu près toutes les répliques de rose mcgowan (quand elle tient à préciser qu'elle ne veut pas coucher avec Mike par exemple). C'est moi ou le débit des dialogues ralentit brusquement après Pulp ou bien Brown ? prends les soliloques trop écrits de Bill sur Superman ou sur la mort, le jeu même d'U (c'est fou de s'appeler Beatrix Kiddo). Comment parvient-il à s'en sortir au moment où Sonny Chiba écrit le nom de Bill sur un carreau embué ? Quel risque il prend ! et à côté de ça il y a la première scène avec Sonny Chiba, quand il se chamaille avec son assistant, où Q réussit à rappeler que derrière les airs de fillette qu'elle affiche, B est une tueuse (ça se produit au moment où elle évite un coup de coude perdu en baissant la tête). c'est quand même inouï de forcer autant le trait par moments sans se planter : faudrait que je relise l'entretien dans les Cahiers mais je ne peux pas, et la critique de ju mais d'abord je voulais


(it's hard to hold the hand of anyone who's reaching for the sky just to surrender)

que se passe-t-il dans Little One ? je ne comprends pas dis-moi c'est vraiment fou. Ce que tu as écrit sur P&R est bouleversant : il faudrait que je réponde à ton invitation en te donnant mon avis mais je vais me mettre dans la peau de Stella plutôt. j'aime bien Naulleau, il me fait penser à Gontran -- certaines intonations je crois


(GG) but even you should know that jealousy clashes with LL Bean pants merci Z j'avais oublié, lis mon blog


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