Monday 30 June 2008

gutterz!

some famous stars were busted down on Fashion Ave,
impersonating real men, not knowing who they really were

ce soir ou demain, avant de me coucher, j'écouterai deux fois ou plus le Sud, cette chanson merveilleuse - "Disons simplement que c'est sans doute une des plus belles chansons françaises qui soient, m'en disait Carraway dans un de ses derniers courriers, le Rivage des Syrtes, bien entendu, mais avec ce quelque chose qui manque à Gracq, malgré les enchantements de sa langue - une simplicité solaire appuyée sur une tristesse divine." C'est cette chanson en tête - je l'ai deviné -, qu'il m'a dit pour la première fois c'est peut-être là ce que nous avons eu de meilleur ; il me l'a répété depuis, plusieurs fois, dans les mêmes circonstances, et j'en conlus qu'à chaque fois qu'on boit du Red tous les deux, il pensera à la Marquise d'O, puis au Sud, puis à ces mots des autres qu'il me répètera ; et alors je saurai, puisque je l'ai compris, qu'il se retiendra toujours d'ajouter que ce que nous avons eu n'a plus rien à voir avec celles qui nous l'ont donné, - ni la Marquise, ni C(b)G(b) ; et je lui répondrais, si j'osais, allant plus loin, que ce que nous avons eu, c'est précisément ce décrochage par quoi nous nous sommes exprimés, nous avons clos ; cette après-midi Rosza et cette année coast to coast qui ont suivi et qui renferment le seul vrai sentiment à chérir aujourd'hui : sans rancoeur et tout gratitude.

(Carraway, tu comprends, est un des rares hommes libres, contrairement à JMR, qui cite Marx quand on lui parle de salaire trop bas. JMR me rappelle constamment ce que disait Gilles à propos des hommes cultivés - que parler a quelque chose de sale - : Mr Jones sans mise à l'épreuve, en gros)


ce gars qui revient pour son blouson en cuir, putain...

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